Colonies de vacances pour enfants et adolescents
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Les parents en attente d’une relation de confiance

Un enfant seul sur la plage

Les parents cherchent à inscrire leurs enfants en toute confiance

Confier son enfant dans une colonie de vacances n’est pas un acte anodin. Aussi, beaucoup de parents ne se satisfont pas de quelques lignes dans une brochure ou d’une galerie photos sur un site Internet au moment de choisir un séjour.


Publié le 18/07/2011
Actualisé le 23/05/2016
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Confier son enfant dans une colonie de vacances n’est pas un acte anodin. Aussi, beaucoup de parents ne se satisfont pas de quelques lignes dans une brochure ou d’une galerie photos sur un site Internet au moment de choisir un séjour : ils attendent d’un organisateur de colonie de vacances une réelle relation de confiance. C’est ce qui ressort en filigrane d’un sondage Harris Interactive pour la Jeunesse au Plein Air (1), dont les résultats ont été dévoilés le 28 juin dernier et sur lesquels nous reviendrons au fil des jours.

L’enquête fait apparaître que, pour faire participer son enfant à une colonie de vacances, un parent fait le plus confiance à :

- sa municipalité : 34%
- son entreprise ou celle de son conjoint(e) : 27%
- une autre structure privée : 17%
- une association laïque : 11%
- une association religieuse : 5%
- autre : 3%
- aucun : 2%
- NSP : 1%

L’indice de confiance des parents, pourtant, ne recouvre pas du tout la réalité du secteur. Dans son bulletin n°10-15, l’OVLEJ (2) avait publié les chiffres suivants tirés de 2002. Ils concernant les organisateurs effectifs de colonies de vacances, qui sont :

- des associations : 77%
- des collectivités territoriales : 12%
- des comités d’entreprise : 8%
- des sociétés commerciales : 2%

Pourtant, ce que semblent attendre les parents, c’est de connaître physiquement l’organisateur. Si les parents font autant confiance à leur municipalité ou à leur entreprise, c’est parce qu’ils connaissent déjà l’encadrement ou qu’ils ont des gages de sérieux sur l’organisation du séjour. Le secteur associatif, parce que moins bien implanté territorialement ou perçu comme plus amateur, ne recueille pas les suffrages des parents. Notons au passage que les structures privées, catégorie dans laquelle se rangent les sociétés commerciales, ne font guère mieux.

La confiance des parents ne se gagnera pas à coup de chartes ou d’agrément qualité, contrairement à ce que pensent certains de nos confrères. Elle se joue à chaque instant dans la qualité de la relation aux parents : connaître les séjours proposés, renseigner les parents sur le fonctionnement de la colo, les convier à une réunion d’information ou leur transmettre les coordonnées du directeur du futur séjour de leur enfant sont autant d’éléments à même d’établir une relation de confiance.

Cela suppose, cependant, qu’un organisateur de colonies de vacances ne doit pas se muer en tour opérator : le recours à la sous-traitance, le retranchement téléphonique derrière des centrales de réservations ou la profusion de séjours mal connus des interlocuteurs des parents sont les premiers ennemis de cette confiance. La relation humaine est au coeur des colos : elle doit l’être aussi en amont.

 

(1) Enquête téléphonique réalisée par l’institut Harris Interactive du 30 mai au 10 juin 2011. Echantillon représentatif couplé de 1000 parents d’enfants âgés de 5 à 19 ans et d’enfants âgés de 5 à 19 ans issus du même foyer, à partir de l’access panel Harris Interactive. Méthode des quotas et redressement appliquée aux variables suivantes : sexe et âge de l’enfant, catégorie socio-professionnelle du parent et composition du foyer.

(2) Observatoire des Vacances et des Loisirs des Enfants et des Jeunes



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