Colonies de vacances pour enfants et adolescents
Rechercher une colo

Carnet de route dans les Alpes

Vue sur la vallée du Champsaur

La vallée du Champsaur, prise depuis les hauteurs de Saint Jean Saint Nicolas.

La semaine dernière, Wakanga a sillonné les Alpes à la recherche d'un centre de vacances pour l'été 2017. L'occasion de rencontrer des responsables de centres et d'échanger avec eux sur les colos.


Publié le 12/10/2016
Article lu 2723 fois
0 commentaire

Sur les hauteurs de Saint-Jean-Saint-Nicolas (Hautes-Alpes), dans la vallée du Champsaur, on entend dès 8 heures le bruit des machines à commande numérique qui s'élève du lycée professionnel de la ville. Les élèves du bac pro "menuisier-agenceur" ont commencé à usiner leurs pièces de bois. Au total, l'établissement accueille 200 élèves dont la majorité dort à l'internat. Certains viennent de départements limitrophes, d'autres de plus loin encore. "La location de nos locaux durant les vacances scolaires permet de réduire le prix de pension demandé aux familles, explique le directeur de l'établissement. Mais nous n'avons pas vocation à gagner de l'argent grâce à cela". A moins de 4 euros la nuitée, le lycée propose effectivement des tarifs de location très intéressants. Nous faisons remarquer qu'ils peuvent contribuer à une plus grande accessibilité financières des colonies de vacances. Le directeur du lycée professionnel est sensible à ces arguments, soucieux lui aussi de n'exclure aucun élève pour des raisons financières.

On quitte alors les Hautes-Alpes par la N85, plus connue sous le nom de route Napoléon. C'est en effet par la route des Alpes que l'ex-empereur avait rejoint Paris en 1815. Cette seconde étape nous amène dans le massif des Arves, qui s'étend de l'Isère à la Savoie, à Saint-Colomban-des-Villards. Wakanga visite un centre de vacances de 50 places dans ce territoire rendu célèbre par les fréquents passages du Tour de France. Son gestionnaire tient à mettre en avant les récents travaux effectués. "Tout le centre a été entièrement repeint et je vais faire poser du lambris dans une partie de la salle à manger". Les chambres offrent un confort simple mais elles sont fonctionnelles, et c'est là le principal. Nous échangeons avec le responsable sur la tendance de certains centres à monter en gamme pour séduire une clientèle adulte. "Nous recherchons plutôt des établissements comme le vôtre, dans lequel on n'interdira pas aux enfants d'accrocher un poster sur la porte de la chambre au prétexte que ça peut laisser des traces de colle". Lui s'engage à des petits travaux réguliers afin de maintenir une qualité constante, sans chercher à revoir l'aménagement de fond en comble.

"C'est ce qu'il faut pour nos jeunes !"

On plonge ensuite dans la vallée de la Maurienne. Adieu cols escarpés, place à l'autoroute qui nous emmène au nord d'Albertville, dans le Val d'Arly. A Saint-Nicolas-la-Chapelle (Savoie), c'est dans le bureau du maire qu'ont lieu nos échanges. La commune est en effet propriétaire d'un centre de vacances qu'elle propose à la location. Nous en venons à parler des activités à faire dans les alentours. Lorsque nous évoquons des propositions simples mais peu coûteuses, comme une nuit en refuge ou l'observation d'animaux dans les alpages, le maire se réjouit : "C'est ce qu'il faut pour nos jeunes !" La discussion se poursuit, glisse doucement sur les formations internes menées par Wakanga afin d'outiller les animateurs pour ces activités. "On pourrait s'inspirer de ce fonctionnement pour nos activités périscolaires", relève le maire. Avant d'achever notre rencontre, il tient à nous emmener en voiture repérer les premiers sentiers de randonnée et visiter le plan d'eau de Flumet, la commune voisine.

Pour l'équipe de Wakanga, les échanges avec les gestionnaires de centres de vacances en amont de l'organisation des séjours sont d'une grande importance. Ils permettent des regards croisés sur les colonies de vacances : nous leur faisons part de nos attentes quant aux bâtiments, ils en tiennent compte dans leurs projets de rénovation éventuels. Plus largement, ces échanges débouchent souvent sur la transmission de "bons plans" dans la région, sur la mise en contact avec des prestataires d'activités à connaître, sur le partenariat avec des producteurs locaux pour l'alimentation. Ces visites commencent donc à inscrire le séjour dans son territoire dès la phase de prospection.

Pour savoir où Wakanga posera ses valises à la montagne en 2017, rendez-vous d'ici quelques jours !



Dans la même rubrique


Commenter cette page

Laisser un commentaire



Soyez le premier à commenter cette page !